Paludisme en France: quand les plasmodiums réussissent leur mission d’infiltration

Bonjour chers amis ! Imaginez-vous un instant, une grande communauté de parasites résidant en Afrique, qui se décide un jour à passer leurs vacances à Paris. Je vois déjà un sourire se dessiner sur vos visages en vous figurant qu’une telle idée puisse se concrétiser. Cependant, ce scénario se déroule probablement en France avec la grande famille des moustiques, qui n’a de cesse de faire le tour du monde. Bien qu’étant interdits d’entrée photo à l’appui à toutes les frontières françaises, ces insectes vecteur du paludisme mettent constamment à jour leurs méthodes d’infiltration.

Le paludisme se conjugue désormais au passé en France…..

Les anophèles femelles sont les agents infiltrés de la mission paludisme. Elles transmettent la maladie, après avoir été infectées par les plasmodiums, lors de leur collecte journalière de sang chez les personnes atteintes de la malaria. Le falciparum étant le parasite le plus dangereux, un traitement prompt et adapté est recommandé.

Cette jolie française ne craint pas le paludisme

La disparition du paludisme en France remonte déjà à quelques années. Elle est quasiment inexistante dans l’hexagone depuis près de deux décennies. En effet, les dernières contaminations dues aux moustiques en France métropolitaine, ont été signalées vers la fin des années 90. De grandes dispositions ont été prises dès lors pour mieux surveiller les cas d’infection au plasmodium. De même, un dispositif de soins immédiats a été mis en place pour les personnes déclarées atteintes du paludisme afin de minimiser les risques de contamination. (Source)

…….Parfois au présent

Quelques cas de paludisme se trouvent importés en France par certains touristes revenus de pays endémiques, surtout situés en Afrique. En effet, certaines personnes mal informées ou parfois négligentes contractent la maladie au cours de séjour dans des pays africains. Les mini-agents infiltrés de la mission Paludisme réussissent par des combines astucieuses, à se faufiler dans les aéroports puis dans les avions reliant les diverses destinations. Inutile de vous dire qu’ils ne s’embarrassent guère de considérations relatives aux formalités administratives telles que l’obtention des indispensables passeports et visas.  Moins dangereuse au Cap-Vert, la maladie est cependant plus résistante  dans les pays comme le Burkina Faso, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Kenya ou encore le Sénégal. (Source)

Le tourisme favorise parfois une importation du paludisme en France

En dehors des touristes, l’importation du paludisme en France est aussi due à la contamination des africains travaillant en territoire français. Lorsque ces derniers retournent au pays pour les vacances, ils se font piquer par des moustiques infectés. Les symptômes apparaissent alors une fois revenus en France, une à deux semaines après la piqûre. Il existe également des cas très rares de paludisme autochtone, où la maladie est contractée sans avoir séjourné hors du territoire français. On note par exemple le cas d’un jeune couple français, hospitalisé au Centre Hospitalier Universitaire à Nice, suite à l’apparition des premiers symptômes après leur séjour au sud du pays. (Source1) (Source2)

 

La maladie s’étend aussi au-delà des frontières françaises, dans les départements d’Outre-mer, notamment la Guyane. En effet, la population de ce département, mais aussi de Mayotte est souvent touchée par la maladie. Le paludisme s’y développe de façon autochtone, sans cas d’infections importées par d’éventuels touristes. Par ailleurs, on retrouve les moustiques sur l’île de la Réunion ainsi qu’aux Antilles, sans toutefois être contaminé par eux. Mais la météo de ces départements aidant, il y existe tout de même la probabilité d’une prolifération du paludisme.

Quelle est l’incidence du paludisme en France ?

Le contrôle endémique du paludisme en Hexagone est assuré par différents centres chargés de répertorier les cas d’infection de paludisme. Les observations sont faites sur la population en générale d’une part, et dans les rangs des troupes envoyées hors du territoire d’autre part. A cet effet, on fait recours à un algorithme pour identifier les cas de paludisme.

Dans un premier temps, une étude observatoire des cas est effectuée à partir de données fournies par les laboratoires d’hôpitaux. Puis les observations sont de plus en plus spécifiées par l’algorithme, en se focalisant sur des informations et des cotes précises. Ainsi, près de 4200 cas de paludisme ont été relevés grâce à cet algorithme sur une période d’observation donnée. (Source)

Pas de paludisme mais des moustiques

Grâce à des mesures efficaces, la France s’est vue débarrassée des épidémies de paludisme. Toutefois les moustiques restent présents dans plusieurs zones du territoire et plus nombreux à certaines périodes. On pense notamment à la saison des moustiques qui a lieu principalement en temps de chaleur. Ainsi, l’été est la période où on observe une forte présence des moustiques en France. L’espèce la plus populaire et la plus redoutable est le moustique-tigre d’après les informations officielles.

Les moustiques sont présents en France

Par ailleurs, on relève la présence d’autres espèces comme le culex ou encore l’albopictus en territoire français. Mais avant de se répandre grâce aux températures chaudes, l’humidité se charge de développer la production de larves de moustiques. Après la pluie vient le beau temps, mais auss le règne des moustiques ! Seules les régions à forte altitude sont épargnées par ce phénomène car ce sont des milieux hostiles à la survie du moustique.

En résumé, la saison pluvieuse se trouve être le meilleur incubateur de bébés moustiques avant que l’été ne se charge de les pousser à maturation. (Source1) (Source2)

Une multitude d’organisations engagées contre le paludisme

En France, la lutte contre le paludisme est un combat de tous les jours, ce qui est plutôt louable quand on sait que ce pays n’est pas particulièrement affecté par la pathologie. A cet effet, diverses ONG, fondations et associations se sont mobilisées pour lutter contre la maladie mais aussi sensibiliser les populations sur le paludisme. Il s’agit notamment de l’Institut Pasteur qui se dédie à la recherche de vaccin contre le paludisme.

Ses scientifiques continuent d’étudier la maladie et le parasite qui en est responsable du fait de l’apparition de cas de résistance aux antibiotiques. On peut également citer l’association de Didjoni qui lutte en France contre ce grand mal qu’est le paludisme. Dans une perspective de sensibilisation à grande échelle, elle s’est associée à l’ADIC, une autre association qui lutte contre le paludisme aux Comores. Avec l’aide de familles résidant en France, ces associations ont financé la distribution de moustiquaires dans les régions touchées par le paludisme. (Source1) (Source2)

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