Paludisme au Cambodge: que savoir pour un voyage tranquille?

Le Cambodge est la nouvelle destination touristique pour les personnes qui ont réellement soif d’exotisme et de tradition, ainsi que celles qui considèrent que les Antilles, c’est surfait. Comme de nombreux pays d’Asie, le climat de cette nation est propice au développement du paludisme.

Pour ceux qui l’ignorent ou en savent très peu, le paludisme est une maladie causée par une bactérie de la famille des hématozoaires sous forme de plasmodiums. Plus de 90 espèces de Plasmodium ont été décrites dans le règne animal. L’homme peut être infecté par quatre espèces:

    • Plasmodium falciparum,
Plasmodium
Un plasmodium, çà ressemble à peu près à ceci
  • Plasmodium vivax,
  • Plasmodium malariae,
  • Plasmodium ovale.

Des infections exceptionnelles par des plasmodiums de primates ont été observées.

Le plasmodium falciparum est l’espèce la plus dangereuse pour l’homme. Elle occupe une part de responsabilité importante dans le taux de mortalité. Étonnamment, c’est en Asie et au Moyen-Orient que l’on retrouve le plus cette forme dans les pays comme le Cambodge, une raison de plus de prêter attention aux risques de paludisme au Cambodge.

Quelques précautions à prendre avant et pendant le voyage

voyage
Il est essentiel de prendre des précautions avant de voyager

Puisque vous savez à présent les risques de paludisme au Cambodge que vous courez à vous frotter à la vie tropicale, voici quelques conseils pour sortir gagnant de cette rencontre :

  • Voyagez avec une trousse de secours et le nécessaire pour soigner une fièvre et un palu (n’oubliez pas le test de Diagnostic Rapide).
  • Suivez un traitement préventif si vous en ressentez le besoin,
  • Prévoyez une moustiquaire au cas où votre hôtel n’est pas protégé,
  • Choisissez des vêtements adaptés pour le climat et la saison pour éviter le paludisme au Cambodge.

Durant le voyage, il est conseillé de :

  • Dormir sous la protection d’une moustiquaire pour éviter les piqûres, car les anophèles se lancent à l’assaut dès la nuit tombée,
  • Prêtez quelques minutes d’attention à votre état de santé au moins 1 fois par semaine,
  • Si vous avez des problèmes immunitaires, évitez de consommer des aliments locaux particuliers qui pourraient vous rendre plus exposés aux bactéries du paludisme au Cambodge,
  • En forêt, au bord des cours d’eau, de passage dans un village, prenez vos précautions pour être couverts.

Voici trois bonnes raisons pour suivre ces indications à la lettre:

  • Le plasmodium falciparum, la forme la plus dangereuse de microbes est également la plus répandue au Cambodge,
  • Il est préférable de ne pas être contaminé dans ce pays, car les bactéries développent des résistances aux molécules courantes du paludisme,
  • Il existe une forme non humaine de paludisme que certains moustiques parviennent à refiler à l’homme par le biais de la bactérie à l’origine du paludisme chez les primates. Ce sont des cas rares et isolés, cependant le risque étant présent, il faut se prémunir.

Pour les personnes qui délaisseront les hôtels pour vivre plus près de la nature pour des vacances on ne peut plus authentiques, ces conseils doivent être appliqués à la lettre

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A propos de Stéphanie C. Tohon 23 Articles
ennemie jurée des moustiques, Stéphanie voue une partie de son temps à la protection des populations contre le paludisme. En 2012, elle réalise des recherches sur le sujet de la gestion des déchets dans les écoles primaires publiques de la ville de Cotonou et découvre les risques auxquels les enfants sont exposés dans un environment assez infesté de moustiques.Cela l'engage définitivement à servir la cause de mondesanspalu.

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